Claude
& Flo
Precurseurs

samedi 06 décembre 2008

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Les précurseurs de la pensée scientifique

EN CONSTRUCTION

Ces grands penseurs ont été les premiers à émettre des idées qui se sont révélées de véritables chemins vers la connaissance du monde (de la Nature "phusis") et validées par la science moderne. Fruit du hasard ou prémonition géniale, il serait injuste de minimiser leur mérite.
 

Thalès (625-547), connu pour son théorème et pour avoir prédit une éclipse de soleil, il considère pour la première fois la Nature comme une entité à part entière, non dépendante des Dieux et des croyances. L'étude de la Nature peut alors être objective et créatrice de nouvelles idées. Il s'étonne de voir la Nature sans cesse changeante mais toujours présente et égale à elle même. Il pose alors la question avec Anaximandre et Anaximène : Quel principe peut expliquer l'être et le devenir ?

Anaximandre (610-547) quand à lui, évoque l'idée d'un Univers infini.

Pour Pythagore (570-504), le monde peut être expliqué par les nombres, tout est Mathématiques. Il fonde l'école des Pythagoriciens dont le fonctionnement est proche de celui d'une secte et où les nombres sont divinisés.

Pour Parménide (500-440), l'être est et le non être n'est pas. C'est le père de l'ontologie, science ou discours de l'être. Pour lui, la vision du monde, basée sur la perception des sens, n'est qu'une apparence (opinion) sans certitude, qu'il oppose à la vérité qui ne peut être atteinte que par l'esprit. Cette idée sera largement reprise par ses successeurs et jusqu'à nos jours où l'on se pose la question de la réalité de l'Univers (S&V  N°1057)

Anaxagore (499-428) fait figure de visionnaire. Il imagine des éléments éternels dont l'assemblage et le désassemblage constituent la Nature elle même. Bien avant Lavoisier (rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme) il voit que rien ne naît de rien.  Il imagine la matière divisible à l'infini créant ainsi  un concept d'infini proche de celui des physiciens actuels. Pour finir, il pense la Nature intelligible car elle obéit à l'intelligence même. Le discours du philosophe de la Nature se voit justifié par son intelligibilité.

Pour Empédocle (492-432), les forces contraires qui assemblent et désassemblent les éléments éternels (l'amour et la haine) sont une vision étonnante des deux forces nucléaires de la mécanique quantique.

Démocrite (460-390) dans la lignée d'Anaxagore, estime que le corps ne procure qu'une connaissance obscure et trompeuse. Il crée une cosmologie. Il reprend les idées d'éléments éternels, notamment de sont maître Leucippe (500-420),  pour en faire une véritable théorie atomique. Celle-ci, bien que très éloignée de la physique quantique, en a bien des caractéristiques ; atomes invisibles évoluant dans le vide et non appréhendables par les sens. Ces particules insécables (définition du mot atome) et matériellement semblables se distinguent par la figure, la situation et l'agencement. Existent seulement les atomes et le vide.
 

Barre

Bibliographie :
Le Pont Hors Série 'Les textes fondamentaux de la pensée antique' Juillet-Août 2005
Encyclopédia Universalis
Atlas de la Philosophie, le Livre de Poche

 

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La dernière mise à jour de ce site date dudimanche, 06. janvier 2008