Je vais tenter ici
de faire un point (personnel) sur l’astrologie. J’espère émettre quelques
idées qui pourront vous être utiles lors d’un débat.
L’astrologie est-elle
une science ?
Je vais reprendre une introduction de
l'astronome Gilles Adam, qui défini ainsi un énoncé scientifique :
L'énoncé "Il y a un fantôme qui se cache
dans cette pièce" est non scientifique, car il n'est pas vérifiable, ni
réfutable.
L'énoncé "Je suis mortel" est scientifique, car vérifiable, et il ajoute
"Je vous laisse imaginer pas quels moyens".
Alors, l'astrologie est-elle
une science ? Absolument pas. Elle n’emprunte aucun des protocoles
utilisés par les diverses sciences et n’en a développé aucun. De ce fait,
elle n’a aucune fiabilité et n’apporte aucune preuve à ses allégations.
(Discours un peu sec pour attaquer le sujet, mais que je vais justifier.)
Contrairement à l’astrologie, la science progresse. Pour progresser, elle
a besoin de s’appuyer sur les travaux antérieurs (expériences, recherches
et théories). Ceux-ci doivent donc être précisément définis et testés.
Leurs limites et leurs champs d’applications doivent être connus. Pour
créer sa théorie de la relativité générale, Einstein n’a pas refait les
expériences de Galilée ni de Newton, celles-ci étaient suffisamment bien
établies et définies (leurs points forts et surtout leurs faiblesses) pour
servir de base à ses travaux.
En astrologie, aucune base
n’existe, aucune théorie n'est vérifiable. Chacun reconsidère l’ensemble
des ouvrages publiés sur le sujet, et en fait une refonte à son goût et au
goût du jour. Selon la mode en vigueur à un instant ‘t’, l’astrologue
livrera un ouvrage où le lecteur trouvera ce qu’il désire entendre.
L’astrologie est-elle
une religion ?
On sera tenté de dire
oui. Elle s’appuie sur des dogmes. Elle recourt à la croyance. Elle reste
suffisamment dans le flou pour laisser libres les interprétations et
pouvoir exploiter toutes les situations dans lesquelles elle peut se
trouver. Comment contrer quelqu’un qui affirme sans mettre en lumière ce
qui lui permet d’affirmer ? Ce point est important car il explique le
manque (volontaire) d’arguments et de preuves dans le discours de
l’astrologue. Celui-ci ne sera jamais pris au dépourvu, même lors d’une
contradiction flagrante. Si, par exemple, je vous disais qu’hier, un
météorite était tombé dans mon jardin à mes pieds, vous en douteriez sans
trop oser mettre ma parole en doute. Vous ne sauriez que dire. Si
j’essayais d’en apporter la preuve, vous n’auriez aucun mal à découvrir la
supercherie. Ce qui prouve que quand on est dans le mensonge, mieux vaut
ne s’en tenir qu’aux paroles et exploiter la crédulité sans rechercher la
compréhension.
Que nous apprend
l’astrologie ?
Aussi loin que nous
puissions chercher, l’astrologie ne nous a jamais rien appris sur le monde
et sur l’Univers. Tout au plus, nous pouvons dire qu’elle nous montre un
comportement de la nature humaine, primitif mais persistant, de
superstition, d’un besoin de protection et d’avoir un guide. « L’être
humain, angoissé par son avenir, a besoin de voir son destin éclairé. »
(C.M.)
L’astrologue tente souvent
de faire remarquer que dans les temps anciens, l’astrologie et
l’astronomie étaient liées et pratiquées par les mêmes personnes. On peut
aisément répondre que comme l’alchimie est devenue la chimie, l’astronomie
s’est débarrassée des croyances et des idées reçues. Elle s’en est
libérée pour pouvoir évoluer vers des recherches toujours plus fines et
profondes.
Le débat :
a-
L’astrologue, l’affirmation :
On peut considérer deux
types de personnes défendant la cause de l’astrologie :
L’amateur : qui n’a
qu’une attirance pour l’astrologie et consulte son horoscope dans les
magazines. Le comportement lors d’un débat n’est pas assez passionné ou
intéressé pour être agressif. La discussion peut rester cordiale et
contrôlable.
Le professionnel ou
l’amateur averti : qui fait profession d’astrologie ou qui a
puissamment approfondi le sujet. Ce personnage peut rapidement devenir
désagréable. Il ne se prive pas d’utiliser des invectives, pas forcément
grossières, mais souvent injustes et insultantes envers son détracteur
(scientiste, ignorant, représentant de la science officielle (???) Etc..).
Il est souvent bon parleur et manipulateur. Son discours est autoritaire,
il s’impose en maître et en possesseur du vrai savoir (on est proche du
gourou). Il rallie dans son camp celui que la science (à son idée dure,
froide et inaccessible) inquiète.
Dans le débat, il n’y a pas
que ce qui se dit qui est intéressant. Ce qui ne se dit pas est très
révélateur. Ainsi, lors d’une discussion entre astronomes et astrologues,
on voit l’astronome questionner son adversaire et lui demander des
explications. Ce que l’on n'a jamais vu, c’est l’astrologue demander des
renseignements d’ordre astronomique à l’astronome, pourtant sensé être le
spécialiste sur ce sujet. Preuve que l’astrologie n’a aucun besoin de
l’astronomie et est donc sans rapport avec elle. (Alors pourquoi toujours
ces confrontations ?) Preuve que l’astrologue considère qu’il n’a rien à
apprendre de l’astronome et n’est intéressé que par le sujet qu’il
développe, sans avoir besoin de liens avec l’extérieur.
L’astrologie apparaît donc
comme un cocon qui se satisfait de lui-même. L’astronomie est très ouverte
(c’est sa vocation) et peut offrir à tous un loisir enrichissant et un
horizon agrandi. L’astrologie, au contraire, referme l’individu sur
lui-même en réduisant son univers à sa seule personne et en lui
interdisant tous jugements et initiatives personnels.
Baltasar Gracian (1601-1658) dans "l'Art de la
prudence" à déjà depuis bien longtemps décrit cet art de la conquête de
cet ascendant social "force secrète de souveraineté". Le "héros" prenant
la mesure des désirs et des aversions de ses contemporains, et selon leurs
craintes et espérances, sait leur annoncer valeur, grandeur et bonheur. il
leur apparaît alors comme judicieux, d'une grande pénétration d'esprit,
sensé et providentiel. (Article de Frédéric Schiffter dans "Philosophie
magazine" Mai 2008)
b-
L’astronome, la proposition :
L’amateur d’astronomie ou le sceptique tente
d’émettre un avis critique sur l’astrologie. Il a tendance à chercher des
arguments scientifiques pour contrer les idées astrologiques. Il demande
des explications qu’il n’obtiendra pas. Il peut faire aussi une critique
psychique du comportement passionné, crédule ou intéressé de l'astrologue.
Etant moins impliqué, son comportement sera plus raisonnable que celui de
l’astrologue.
c-
Le débat :
L’expérience montre que rien
ne peut sortir d’un débat astrologue/astronome. L’astrologue émet ses
affirmations, l’astronome tente de les mettre en doute. Aucun ne sortira
gagnant. Aucun n’aura convaincu. Le débat ne peut être intéressant pour le
sceptique que s’il tente de mettre en évidence la faiblesse de l’humain
devant la croyance et le Gourou. Il paraît aussi intéressant dans ces
discussions de dénoncer l’exploitation commerciale et la manipulation
mentale. Nous, amateurs d’astronomie, nous n’avons pas la mission
d’apporter la preuve du non fondement de l’astrologie. C’est un piège qui
a trop souvent profité à la partie adverse. Si l’astrologue veut que nous
croyons à ses divagations, c’est à lui et à lui seul d’en apporter les
preuves ou de nous montrer les études faites.
Oui mais, l’astrologue
esquive les attaques pour mieux rebondir. On dit que c’est une bataille
contre un édredon, un coup porté à un endroit le regonfle d’un autre coté.
Notre rôle :
« Combattre l’astrologie
n’est pas la mission de l’astronome, c’est le devoir du citoyen ! »
(C.M.)
Le rôle du sceptique n’est
pas d’organiser le débat sur l’astrologie, ce serait lui donner trop
d’importance. Il ne peut pourtant pas refuser le dialogue, car il a son
mot à dire, et surtout ne pas laisser dire n’importe quoi. Je ne suis pas
d’accord pour dire que s’il participe à un débat contradictoire, il se
doit de connaître le sujet. Dans ce texte, j’ai sciemment évité les
arguments techniques contre l’astrologie (précession des équinoxes Etc.).
Je ne rentre donc pas dans un débat lourd et laborieux qui n’aboutira pas.
On ne peut pas espérer convaincre en argumentant sur l’astrologie.
L’astrologue éludera les critiques d’une pirouette. Seules les
affirmations précises et connues scientifiquement peuvent être contrées
par l’explication (L’effet de marée par exemple).
L’astronome n’a rien à prouver concernant
l’astrologie, sa tâche est de combattre l’obscurantisme qui se répand par
son intermédiaire.
La victime souvent
coupable :
On dit que les
victimes ne sont jamais vraiment innocentes. C’est vrai dans le cas de
l’astrologie car la personne crédule est ‘demandeur’. C’est elle qui va
solliciter, jusqu’à débourser de l’argent, les vaticinations ineptes de
l’astrologue.
Le coupable parfois
victime :
J’ai fait une curieuse
expérience, involontaire. Il y a quelques années, j’avais dans mes
relations des personnes intéressées par l’astrologie. Nous en débattions
parfois et, par jeu, j’avais réalisé sur ordinateur un programme qui
donnait l’aspect du ciel de naissance, comme les établissent les
astrologues (j’avais envie de prouver que je pouvais en faire autant). La
position des planètes était donnée par un programme d’éphémérides que l’on
trouvait dans les livres spécialisés comme « Astronomie et ordinateurs ».
J’étais fier d’avoir réussi à reproduire ces dessins, mes amis et amies
s’empressaient pour me demander que je sorte la carte de leur ciel de
naissance. J’étais devenu pour eux quelqu’un de très intéressant. C’est
alors que j’ai compris mon innocence et dans quel engrenage j’avais mis
les doigts. Aujourd’hui, je conçois parfaitement qu’un astrologue soit
devenu ce qu’il est, poussé par les demandeurs de rêverie. Le parcours est
facile et l’on accède vite à la haute considération des adeptes. L’aspect
« secte » devient évident.
L’esprit critique :
Entre croire à tout ce que
l’on dit et douter de tout, il existe sûrement un juste milieu
satisfaisant pour chacun. Il est regrettable de voir que l’esprit critique
n’est pas suffisamment cultivé dans nos sociétés. (Je ne voudrais pas
paraître ici comme détenant une vérité, mais on ne peut livrer le fond de
sa pensée sans être un peu arrogant. Rassurez-vous, je ne suis pas un
terroriste de la pensée unique.) Comment peut-on croire à l’astrologie
quand on voit qu’aucun astrologue n’a la même démarche ni la même
interprétation d’un thème ? Comment faire comprendre que la croyance est
souvent synonyme d'ignorance ? Que rationalisme et raison ne sont pas des
tares. Quand un adepte apprend que vous vous intéressez à l’astronomie,
avez-vous observé que les réponses aux questions qu’il vous pose le
surprennent et le laissent sceptique et dérouté. En fait, il n’était pas
demandeur de vos renseignements d’ordre ‘astronomique’ sur la question,
mais il désirait que vous lui parliez de l’aspect ‘astrologique’ des
choses.
Certains astrologues, devant
les critiques, ne revendiquent plus le statut de science pour leurs
pratiques. Ils se rabattent sur le statut de « Tradition » ou d’ « Art de
vivre ».
La tradition n’est pourtant
pas un refuge, car elle peut être bonne ou mauvaise (comme la pratique de
l’excision féminine chez certaines peuplades). De nos temps, si certaines
traditions sont plaisantes à conserver (si inoffensives), certaines ne
sont revendiquées que pour justifier des pratiques d’assouvissement de
pulsions primitives (voir certains types de chasses).
Quant à l’art de vivre, cela
parait tellement un travail personnel et intime qu’à part pour des
échanges d’idées, de méthodes ou de témoignages, il n’y a pas lieu de
faire intervenir des tierces personnes, ni de les rétribuer pour cela (à
par éventuellement le psychologue ou le psychiatre).
Une science qui ne met pas
en doute ses bases est une science qui ne peut évoluer. Mettre tout en
doute n’est pas un défaut, c’est se forger une opinion, c’est avoir une
personnalité, c’est ne pas accepter de devenir la marionnette d’autrui,
c’est une liberté d’esprit.
J’ai entendu récemment un
astrologue qui esquivait une critique en argumentant que pour faire une
prédiction fiable, il fallait connaître l’heure de naissance du sujet
concerné à dix minutes près. (Ce qui représente une très faible minorité
de personnes et cela ne les empêche pas de continuer leurs prévisions pour
les autres). C’est étonnant de précision ! Cela doit en impressionner plus
d’un ! Pourtant une simple réflexion met tout par terre.
Quoi de plus chaotique que
le destin de chacun ? Le hasard peut mettre quelqu’un sur votre chemin et
à quelques secondes près, voire à une fraction de seconde près, votre
avenir peut basculer. Dans tous systèmes chaotiques, les conditions
initiales sont à prendre avec une précision extrême pour espérer faire une
prévision quelque peu probable. Vu sous cet angle, en ce qui concerne
l’astrologie, la date et l’heure de naissance pour l’établissement d’un
thème devront donc être connues avec une précision qui doit être de
l’ordre d’une infime partie de la femto-seconde. Quand on pense que les
météorologues, avec les plus puissants ordinateurs du monde, ne se
risquent pas à des prévisions supérieures à cinq jours. Comment un
astrologue peut-il faire des prévisions pour une personne centenaire ?
D’autre part, si les météorologues donnent pour chaque prévision le taux
de probabilité, jamais un astrologue n’a émis l’hypothèse qu’il pouvait se
tromper, ou n’a quantifié ses probabilités de fiabilité.
La contradiction :
La pratique de l’astrologie actuelle est basée sur une contradiction
énorme et qui passe pourtant facilement inaperçue. Celui qui fait
profession d’astrologie affirme que votre avenir est écrit dans les
astres. Que cet avenir est absolument déterminé, et il peut vous préciser
les grandes lignes de votre vie et certains problèmes ou incidents
auxquels vous allez être confronté. La contradiction est que, cette même
personne, qui affirme que tout ce qu’elle a vu dans votre thème
astrologique va arriver sans qu’aucun doute ne puisse être émis, cette
même personne donc, va vous donner des conseils, des avertissements et
autres astuces qui vous permettront d’éviter les points sombres de votre
destin. Il apporte donc la preuve que, si l’avenir est écrit, il ne doit
pas être écrit d’une main très sûre, puisque vous avez la possibilité de
le changer aussi facilement.
Philosophie :
On peut discuter sur l’utilité de connaître son destin. Il apparaît la
même contradiction que ci-dessus. Si nous connaissions notre avenir, nous
avons alors tout le loisir de faire en sorte qu’il ne se déroule pas comme
prévu. (Par exemple en restant chez soi le jour où l’horoscope nous dit
que nous aurons un accident de la circulation.). Nous prouvons alors que
cette prévision n’était pas bonne et que le destin n’était pas connu.
Voilà un bon sujet de
philosophie. Connaître son avenir a-t-il une quelconque valeur,
considérant que s’il est connu, on peut le modifier ? Sujet à disserter
lors des longues soirées d’hiver.
A-t-on demandé à
l’astrologue si l’on ne risquait pas un incident ménager le jour où l’on
reste chez soi pour éviter l’accident de la circulation prévu par
l’horoscope ?
Idéologie :
Dans un monde de manipulation auquel on a
abouti aujourd’hui, il est évidemment intéressant pour certains de
disposer d’un public crédule, inerte et soumis (politique, commerce,
publicité, religion, sectes Etc…). De là à entretenir ce contexte ! Il
faut savoir dans quel camp se situer.
Aujourd’hui, nous avons pénétré dans le
troisième millénaire, il serait peut-être bon, même si c’est une utopie,
de penser à un monde raisonné, fait d’ouverture d’esprit. Construire un
monde fait pour le développement de la personne humaine que nous
laisserons à nos descendants. Non pas un monde d’égocentriques et de
profiteurs où ils devront se débattre pour survivre.
Nous, Société Astronomique de Lyon, avons
pour but la vulgarisation de l’astronomie et des sciences qui s’y
rapportent (c’est dans les statuts). Noble tâche, fondée sur le bénévolat.
Nous savons que nous aurons moins de considération pour cela, que pourrait
en avoir un beau parleur promettant le ciel. Nous en tirons au moins une
satisfaction personnelle et la conscience d’avoir trompé personne.
Conclusion :
Il est plus facile de
croire en l’astrologie que de se tenir au courant de l’avancée des
sciences. Pourtant les sciences humaines ou l’astronomie (avec le principe
anthropique et la place de l’homme dans l’Univers) peuvent offrir de bons
sujets de pensées pour celui qui se recherche ! Mais la démarche, si elle
est enrichissante, est bien plus ardue, elle demande une volonté
d’apprendre et un minimum d’effort. On ne peut accéder à la culture en
s’observant le nombril. De nos jours, la culture scientifique a l’air de
ne plus faire partie de la culture générale. Quand on parle culture, on
pense à l’art, l’histoire Etc. mais pas obligatoirement (et certains pas
du tout) à la science. Pourtant, les grands penseurs du passé comme Kant,
Poe Etc. avaient une culture scientifique très poussée et n’auraient pas
été ce qu’ils étaient sans ces connaissances.
L’astrologue n’est pas la
personne à convaincre du non-fondement de l’astrologie. Il n’est que le
profiteur d’une situation dont nous n’avons pas à nous enorgueillir. C’est
le dupe et le crédule que nous devons initier aux beautés de la science,
de la connaissance et à la découverte de cet Univers qui a permis notre
présence en son sein.
Quelle mère de famille peut
prétendre que l’avenir de son enfant ne lui appartient pas, mais qu’il est
écrit dans le ciel ? Nos enfants naissent-ils avec un boulet aux pieds ?
Comment imaginer que nous ne soyons pas libres de choisir notre chemin ?
Ces questions sont révoltantes. Elles démontrent la soumission devant la
croyance et la peur de la liberté. Il est sans doute rassurant et
soulageant pour certains de savoir que là-haut, le mouvement des astres
veille sur leurs destins. Mais, ce chemin qui mène à l’occultisme,
est-ce la bonne voie ?
« Ne prenez pas ce que dit
l’astrologue pour argent comptant, il s’en chargera lui-même ! » (C.M.)
Claude FERRAND
Voir la synthèse de François
BIRAUD & Philippe ZARKA sur le site de l'Observatoire de Paris Meudon :
http://www.obspm.fr/savoirs/contrib/astrologie.fr.shtml
Le livre de Paul COUDERC
« L’astrologie » Collection « Que sais-je ? », consultable à la
bibliothèque de la S.A.L. (édition épuisée et non rééditée en sa forme
initiale).
Pour le comportement humain : « Le singe
nu », par Desmond MORRIS